Mujer de las Palabras est une convergence de « Anance ». Oriol avait « besoin » d’un poète, et moi j’avais « besoin » d’un artiste plastique.
Et quand je dis que cela a été une convergence de Anance, je le dis de manière littérale, car mon souhait de faire un livre d’artiste, je ne l’avais pas verbalisé à voix haute.
Oriol et sa proposition se sont matérialisés. Anance nous a trouvés.
La technique avec laquelle il voulait travailler était très claire, la chalcographie. Et moi, j’avais du matériel poétique à intégrer.
Oriol a fait le choix, la géographie, la forme… tout a pris du poids, une ligne claire… un sens défini.
Parce que l’art se dessine la nuit, en silence, parmi les rêves ; et alors quand naît le jour, le soleil se lève et tout est exposé à la lumière, à la vie…
Agnès Cervià Vidal
Musicienne et poète